Face à une forte
demande de ciment en 2014 qui a conduit à la pénurie et la hausse du prix du
produit sur le marché, le Gouvernement, à travers le Ministère du Commerce et
de l’Industrie, en liaison avec les autres administrations et les opérateurs du
secteur, a mené des actions qui ont favorisé le développement spectaculaire de
ce secteur stratégique pour le développement de notre pays.
Ces
actions ont permis à notre pays de booster le secteur du ciment avec une hausse
des capacités de production qui sont passées de 3 000.000 tonnes en 2015 à
12.700.000 tonnes en 2019.
Cette
capacité devrait atteindre 17.700.000 tonnes en 2020 avec l’entrée en
production de 3 nouvelles unités de production d’une capacité additionnelle de
5.000.000 tonnes/an, soit au total une hausse de 490% depuis 2015.
Ainsi, de quatre (4) principales
entreprises de production de ciment
en 2015 (LAFORGEHOLCIM, SCA, SOCIM et CIMAF), le secteur compte près de dix
(10) sociétés à fin 2019; créant une offre largement excédentaire à la
demande ; ce qui tend à remettre en cause la rentabilité des
investissements dans le secteur ainsi que la pérennité de l’activité.
Avec
un chiffre d’affaires de plus de 219,5 milliards en 2017 pour les 4 entreprises
pionnières, la contribution du secteur du Bâtiment et des travaux publics
(BTP), y compris l’industrie du ciment, au Produit Intérieur Brut (PIB)
avoisine les 5% alors qu’elle était de 3,6% en 2015.
Dans
ce nouveau contexte opérationnel, le secteur offre l’opportunité de mettre en
concurrence plusieurs opérateurs ; ce qui devrait être source de
compétitivité productive au bénéfice des consommateurs.