L’Observatoire national sur la compétitivité des a organisé le jeudi 27 septembre 2018, à la Maison de l’entreprise, au Plateau, un séminaire d’opérationnalisation qui a mobilisé l’ensemble des parties prenantes, tant publiques que privées, concernées par les questions de compétitivité dans le cadre de la réflexion stratégique sur les orientation, les outils et les actions prioritaires de l’Observatoire.
Cette activité a servi de cadre pour d’une part marquer le lancement officiel des opérations de l’ONCE et d’autre part de suivre des exposés présentés par des experts sur les problématiques actuelles de la compétitivité de l’économie Ivoirienne.
Pour le Ministre de l’Economie et des Finances, KONE Adama, Président du Conseil d’Orientation, l’Observatoire vient renforcer le système de gouvernance mis en place pour soutenir le développement du secteur privé en vue de faire de notre pays un acteur de référence en matière d’attractivité pour les investisseurs et de croissance économique inclusive. Il est assigné à l’Observatoire les missions de veille stratégique, de suivi et d’évaluation des filières porteuses de croissance ainsi que des pôles régionaux de développement aux moyens d’études, analyses et réflexions en vue de proposer au Gouvernement des mesures et réformes pour améliorer la compétitivité des entreprises.
Les exposés d’experts ont porté sur les différents défis de la compétitivité de l’économie Ivoirienne.
Pour la CAPEC, l’amélioration globale de la compétitivité et plus particulièrement celle du secteur manufacturier, y compris les activités de transformation agricole, sont du nombre des objectifs qui commandent le développement. La compétitivité passe par trois phases : la mobilisation des dotations factorielles, l’efficience productive et l’émergence des comportements d’innovations propres.
La CGECI a indiqué que les commissions de l’UEMOA et la CEDEAO ont adopté des politiques pour favoriser l’intégration, le commerce et la compétitivité en Afrique de l’Ouest. Des avancées notables ont été faites en ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires et la facilitation des échanges commerciaux. Toutefois, des défis restent à relever en ce qui concerne la transformation structurelle de l’économie, la diversification et l’industrialisation.